D’un côté est la mère
Sur sa machine à coudre
Rabibochant les toiles
De nos âmes blessées
Par cette humanité
Qui veut tant guerroyer.
Très loin est l’albatros
Qui faute de falaise
D’où prendre son envol
Reste affalé à flanc
D’un navire échoué.
Qu’une main de poète
Se saisisse de lui,
Le pose sur la machine
À recoudre les voiles
Pour que, régénéré,
Il retrouve le vent
Océan d’espérance.